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Suppléments: | L'Intro Manquante et Autres Absents |
Le Générique Manquant |
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Le Micro-Test de Rushing Beat |
Warp Zones ! |
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Rival Turf vs Final Fight |
Super Nintendo Développeur: Jaleco Editeur: Jaleco
Genre: Beat'em up Joueurs: 1-2P Dates de sortie
27.03.1992 Japon
04.1992 USA 09.1992 Europe
trop dur Difficulté:
85%Graphismes 80%Animation 83%Son 83%Jouabilité 83%Durée de vie 74%74%
Changer les noms:
A l'écran d'entrée du score, tapez CHRCONF au lieu de votre nom. Vous accéderez au menu "Character Name Config", où vous êtres libre de renommer tous les personnages du jeu ! Warp zones:Voir le supplément. |
Hé toi, demi-portion ! Qu'est-ce tu fiches sur ma page ? T'as pas vu la pancarte, là-haut ? "RIVAL TURF", que ça dit. Décampe avant que j'm'énerve. J'ai pas de temps à perdre avec des moucherons. Quoi ?! Comment tu m'as appelé ?! Redis ça et j'te promets que je vais pas te louper ! Je parie que tu sais même pas à qui t'as affaire d'abord. J'suis un caïd moi, je règne sur la ville depuis 1992, on me craint des Etats-Unis au Japon (où l'on m'appelle Rushing Beat). C'est Don Jaleco qui m'a donné ce territoire et depuis je le défends contre mon rival, Final Fight. On dit que lui et moi on se ressemble. Pff, foutaises ! C'est moi le plus beau ! Final Fight était là avant, c'est vrai, et son empire est plus grand que le mien (6 jeux Final Fight sur consoles contre 3 Rushing Beat), mais j'te jure, c'est moi le meilleur ! Et puis Don Jaleco (paix à son âme) était bien modeste par rapport à Don Capcom. C'était David contre Goliath. Mais on l'a eu notre bonne baston ! On a marché sur les plates-bandes de Don Capcom, dont le seul nom faisait trembler les gros durs comme des chihuahuas. Nous, on n'a pas eu peur. Dans notre ville, tu vois, il y avait un certain Big Al et son gang, les Street Kings (NdR: Joecal au Japon; le nom subsiste en graffiti au niveau 3). C'était à Jack Flak et son pote, Nelson, un flic, de leur faire la peau. Le scénario ? Quoi le scénario ? On n'est pas au cinoche, coco. Jack, il était léger et cool, avec son petit blouson rouge moulant, et Nelson, lui, c'était un costaud; il n'arrivait pas à fermer le col de son uniforme à cause de ses pectoraux saillants. Entre les deux mon coeur balance. Façon de parler, hein. Ils avaient quelques armes à ramasser à l'occasion (de la brique à la dynamite), mais nos deux cogneurs préféraient se servir de leurs poings. Des petits enchaînements rapides, deux grosses prises, l'une en attrapant un gus par derrière, deux attaques sautées, c'était nickel. On avait un super coup, avec A, et quand c'est nous qui en prenions trop, on piquait une grosse colère. On pouvait aussi accélérer (pas comme ces deux limaces de Cody et Haggar) puis finir en glissant. Non, je vais pas arrêter de dire des vacheries sur Final Fight. Pas de pitié ! Ca leur fera les pieds ! Comment ? Tu dis que Rival Turf lui doit beaucoup ? Elle est bien bonne. Ouais, on leur a peut-être piqué une ou deux idées, mais on va pas en faire la liste non plus.
* A propos de la liste : à part les trois premiers points (et même !), elle n'est pas à prendre très au sérieux. Les coups, les ennemis, les armes... tout ça se retrouve chez d'autres aussi. On aurait pu faire la liste de ce que Streets of Rage reprend à Final Fight, ou ce que Final Fight a emprunté aux Double Dragon. Les beat'em ups n'ont jamais été un modèle d'originalité. Ah c'est malin. Môsieur aime vraiment faire le mariole. Tout ça nous empêche pas de les battre. On a réfléchi, nous, avant de le faire notr'jeu. On n'a pas pris les joueurs juste pour des machines à fric en recopiant deux fois un jeu d'arcade (et mal avec ça). On a créé, nous ! Le mieux dans notre patelin c'est quand même le décor. Allez suis-moi, que j'te montre. On commence dans la rue, la vraie, avec ses poubelles bien vertes, puis on passe devant le café avant d'aller prendre l'autobus. Il nous conduit au stade; on passe devant les gradins, on descend aux vestiaires, au parking. Quand on en sort, le soleil se couche sur les quartiers mal famés. Une plate-forme nous sert d'ascenseur, et là, sur le toit d'un gratte-ciel, un hélico nous emporte dans la jungle, façon Bloody Wolf. Et ça continue comme ça pendant encore deux niveaux ! Moi ça me met la larme à l'oeil ces beaux paysages urbains de mon enfance violente. Snif. Regarde-moi ces couleurs éclatantes ! Tu remarques comme le ciel suit le cycle du jour ? Quoi les ennemis sont rigolos ? Attends qu'ils te frappent entre les jambes, tu riras moins. Ils ont des coups vicieux qu'il est difficile d'éviter. Faut anticiper, riposter. Leurs vêtements ? C'est la mode de l'époque, les années 80-90. Fallait sortir plus souvent. Ouais, Reggie ressemble à Michael Jackson. Il avait qu'à pas chanter "I'm bad ! I'm bad !" T'as fini ou t'en as encore d'autres ? Comment ça les boss sont moyens ? Bon, c'est vrai, on se demande d'où sort le premier habillé comme Aladin. Mais le second est plutôt sympa, il appelle une Cadillac à la rescousse. Et puis vraiment, si t'es si malin qu'ça, t'as qu'à faire le boss, toi ! Ca te dirait de prendre des coups du soir au matin, tout ça parce que tu ne veux pas laisser les gens passer par chez toi ? Mais y a un boss qui met tout le monde d'accord, c'est Ice Man. Ce mec il est trop cool. Avec son costard et son masque de catcheur mexicain, on le dirait tout droit sorti d'un King of Fighters. Même son graphisme est d'un cran au-dessus. Respect. Par contre, t'es pas près d'arriver jusqu'à lui. Rival Turf, c'est pas pour les mauviettes. Ces types-là ils te tabassent à donf. T'as 5 vies et 5 continus, tu reprends là où t'as mordu la poussière, mais y a aucune vie en plus, pas même par le score. Le score, en fait, tu vois, c'est le décompte des ennemis que t'as mis KO et ça sert en même temps à activer le super coup. Mais les Street Kings, ils t'usent p'tit à p'tit, et pis ensuite les boss te donnent le coup de grâce. Ouais, la jouabilité est pas toujours très bonne, j'veux bien l'admettre... mais c'est la faute aux ricains !! Ben ouais, quoi, mon gars, faut lire les suppléments. Ecoute, écoute ! La musique, trop forte la musique. Tchou pa, tchou tchou pa. Ca me donne envie de danser !! Allez, je me lââââche !!! Oubaba oubaba... tchi tchi tchi, tcha tcha tcha... toui toui toui toui... Pff ! Alors t'en penses quoi de mon style ? Ouais, je sais, ça le fait pas trop en version texte. Enfin en tout cas la zique est sympa, sans être recherchée. SAUF au dernier niveau. Ca fait vraiment trop rockabilly pour une confrontation finale, surtout quand tu vois la dégaine du boss. Ca aurait pu marcher dans un bar mais pas dans un building high-tech. Ma préférée ? J'ai un faible pour la ville et la jungle. L'effet Guns N' Roses. Mais surtout, surtout... on peut jouer à deux, mec, oui, A DEUX ! C'est pas le Final Fight qu'allait offrir ça, hein ? Et c'est assez bien foutu. On peut activer les coups entre joueurs et y a un mode duel tout con en cadeau. Il a les boules le Final Fight en face, il a les boules, haha ! Regarde-le, là, à faire sa tête à 70%, HAHA ! Flak et Nelson peuvent aussi s'attraper, malheureusement y a pas de prises combinées comme dans Streets of Rage. Mais y a que des nains d'toute façon dans ce jeu-là. Il est indigne de nous. Rival Turf, c'est d'la balle ! Don Jaleco, il était pas aussi fortiche que Don Capcom, mais il a quand même fait un jeu de baston qui tient la route, qui corrige plusieurs des bourdes de Final Fight SNES. On prend plaisir à écraser tous ces minables, à les jeter les uns sur les autres pour les faire culbuter comme un jeu de quilles. Si t'es pas encore convaincu que j'suis le meilleur, va lire le duel de l'année et le micro-test de Rushing Beat, la version japonaise. Ouais, j'étais beau comme un dieu en partant du Japon, ces salauds m'ont amoché quand j'ai débarqué aux Etats-Unis et en Europe. Si j'attrapais ceux qui m'ont fait ça... j'te jure qu'ils passeraient un mauvais quart d'heure. Encore toi ? T'en veux encore ? Eh bien, grosse tête, est-ce que tu savais que le jeu s'appelait Mechanized Police Jack quand il était en développement ? C'est ce que dit Player One dans son numéro de janvier 1992 (NdR: peut-être confondent-ils en fait avec Armored Police Metal Jack, un autre beat'em up Super Famicom de 92). Regarde, les sprites avaient l'air plus beaux à la base — je veux dire, ENCORE plus beaux: Et donc, Rushing Beat a eu une suite, la même année au Japon, et puis une autre, celle d'après. Les Etats-Unis, ils les ont eues, mais l'Europe, pfft ! Nada. Ca vous apprendra à me traiter comme un pouilleux. En même temps ou presque que Rival Turf, Jaleco avait aussi sorti Super Earth Defense Force (il y a une toute petite référence dans le jeu, l'affiche à gauche). Le beat et le shoot ('em ups), les deux genres par excellence des vieilles consoles, inséparables comme deux frangins. Jaleco publia encore des jeux sur Super Famicom en 1993 et 1994, et puis soudain, en 1995, ils disparurent complètement. On les revit brièvement sur GameCube et compagnie, avec un logo tout neuf, mais c'était de toute évidence la branche américaine, et de nouveau sur Wii et Nintendo DS, mais dans des jeux cette fois destinés au marché japonais. C'était bel et bien fini dès 1995: le don était mort. Repose en paix, parrain. le 21 octobre 2015 par sanjuro Jeu testé en versions européenne et japonaise
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