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TEST · REVIEW · CRITIQUECONSOLE SUPER NINTENDO (16-bit)


Une interview exclusive (et explosive) de l'une des deux vedettes de Final Fight !

Final Fight

Final Fight

ファイナルファイト
Suppléments:

Final Fight vs Rival Turf

 Super Nintendo

Développeur:
Capcom

Editeur:
Capcom
Genre:
Beat'em up

Joueurs:
1P

Dates de sortie
21.12.1990 Japon
09.1991 USA
04.1992 Europe
atroce Difficulté:

84%Graphismes
73%Animation
86%Son
85%Jouabilité
80%Durée de vie

70%70%
Trucs et astuces

Menu d'options:

Au titre, maintenez appuyés L et R et pressez Start. Pour faire fonctionner les menus, utilisez X et B. Y et A permettent de changer le chiffre de gauche dans la partie musique et bruitage, et R de les écouter.

Aujourd'hui, c'est à une review un peu spéciale que je vous convie. En effet, c'est Haggar qui va vous parler du jeu. Haggar, personne ne l'a oublié, c'est la montagne de muscles qui aux côtés de Cody tapait du méchant dans Final Fight. Rien que pour 1UP, le héros capcomien a accepté de se pencher sur son passé des plus tumultueux:

"Quand sanjuro m'a demandé d'venir vous parler de Final Fight, j'ai d'abord hésité. J'ai pas que des bons souvenirs d'ce temps là. Mon bébé, Jessica, s'était faite kidnapper par ces vermines de gangs, les Mad Gears. Et ça, les gars, faut pas. Faut pas toucher à mon bébé !! A c'tte époque, j'étais le maire de Metro City et ces corrompus voulaient m'faire chanter. Ca non plus faut pas. Ni une, ni deux, Cody, le p'tit copain de mon bébé, et moi on descend faire le ménage dans la ville. Si au lieu de papoter vos hommes politiques allaient casser du méchant dans les rues comme nous, ça serait moins le merdier.

Ceci dit, une sale surprise nous attendait moi et Cod: on pouvait pas se battre ensemble. La rage ! A qui la faute ? Au boss tiens, à Capcom. Je sais ce que j'leur dois mais parfois j'leur collerais bien un coup d'boule. C'était quoi cette aberration de pas pouvoir se battre à deux dans un beat'em up ? Même ces tronches de cake de Double Dragon sur 8 bits le pouvaient. Y a bien eu une tonne de beat'em up sur Super NES avec deux joueurs simultanés, c'est devenu un standard, oui môsieur ! Mais pas nous. Et qu'on vienne pas me dire que c'était parce qu'on était dans un des premiers jeux SNES, mes fesses ! Ils ont juste vite torché le jeu, p'tits moyens, gros bénéfices. C'est pour ça qu'notre pote Guy il était pas non plus d'la partie. Il a fallu attendre que Capcom sorte un Final Fight Guy. Tout ça pour faire plus de fric. Comme si le Guy y faisait vendre plus grâce à son minois ! Enfin, c'est d'Capcom qu'on parle, vous, les joueurs, vous les connaissez: et vas-y que j'te sorte un Street Fighter Turbo Alpha Prime Special Edition, et un Resident Evil Director's Cut, et un cinquantième Megaman.

Tout ça donc, le kidnapping et cette fichue absence de mode deux joueurs, m'avait franchement mis en pétard. Eh ben, j'vous le dis, cette rage au ventre, c'était pas d'trop contre cette armée de criminels. Tiens, j'me rappelle encore leurs noms: Andore, Two P., J, Dug, G. Oriber, Wong Who, Holly Wood, Sid, El Gado, des noms pas possibles avec des dégaines de ploucs, faut bien l'avouer. Ca donnait vraiment envie de leur taper dessus. Mais comme j'le disais, tous ces gugus étaient vachement nombreux (et vachement similaires), l'union faisait vraiment la force dans leur cas. Les choses devenant sérieuses surtout quand ils nous tombaient d'ssus à plus d'un à la fois. Parce que tous ces bandits, voyez-vous, ils ont pas de morale. Ils attaquent en groupe et y en a toujours un pour se glisser dans notr' dos pendant qu'on tabasse son p'tit copain.

Et puis pour récupérer mon bébé, on en avait du chemin à se taper. C'est fou non, j'étais le maire et fallait encore qu'on traverse toute la ville infestée de crapules, à pied, seul, pendant 5 niveaux. J'aurais dû m'présenter à la mairie de Sim City ! Bon okay, j'l'avoue, bourrer les méchants d'coup d'boules, distribuer des pains à profusion, leur coincer la tête entre mes cuisses avant de l'aplatir contre le sol, tout ça c'est mon dada.
Mais quand même, à l'époque on avait si peu de coups, c'était la honte. Un bouton pour sauter, un bouton pour frapper, et quelques combinaisons. Moi qui suis un ancien Street Fighter j'vous le dis, c'était n'importe quoi. Surtout qu'les combats étaient du genre à n'en plus finir, on en mettait trois au tapis que trois nouveaux se pointaient déjà. Ah, et puis les boss, c'était pas une mince affaire non plus. On arrivait à la fin du niveau, couverts de bleus et nos vies au plus bas, pour se faire mettre la tête au carré par un abruti armé et surpuissant. C'était pas une vie j'vous le dis. Même un pugiliste confirmé comme mon cousin Zangief de Russie aurait trouvé ces combats lassants.
Avec ça, ces vaches de Capcom n'avaient pas fait dans la dentelle, 6 vies, 4 continues. C'est pas si énorme que ça en a l'air, surtout pour la bleusaille. Ouais, d'ailleurs j'me demande combien en ont vu la fin d'ce jeu, parce que c'était pas d'la tarte. J'en sais quelque chose, j'étais dans chaque cartouche.

A l'époque, j'me rappelle aussi que les gens étaient admiratifs de nos beaux graphismes. C'est vrai qu'j'étais séduisant en ce temps-là: grand sprite élancé, chatoyant d'une palette de 32768 couleurs, de nombreuses animations (pas très fluides quand même). On en jetait ! Et j'avais du coffre, hein. Un grognement par ci, un cri-qui-tue par là, des digits vocales qui terrorisaient l'ennemi et le joueur. Hum... ? sanjuro me fait signe que non. Peut-être un séjour à l'hôpital l'aiderait à mieux se rappeler ?
J'crois que ce qui étonnait le plus, c'était notre taille, rien à voir avec ces freluquets congestionnés de Billy Lee et Willy Lee (quoi ? c'était pas Willy son nom ?). Mais bon, le truc c'est qu'on est arrivé en 1992, au lancement de la Super Nintendo, c'était un sacré avantage parce qu'y avait pas encore tous ces beat'em ups qui nous ont relégués au placard par la suite: Rushing Beat, Sonic Blastman, Battletoads, TMHT: Space in Time... J'crois que ça a été notre coup de veine d'avoir été là dès le début, on n'avait pas besoin d'en faire beaucoup pour impressionner. Pourquoi croyez-vous que Final Fight One ait débarqué si tôt sur GBA, hum ?

Ben, j'crois que je vous ai tout dit. Quoi ? Ma conclusion ? Eh bien... Y a dix ans en arrière, Final Fight était un assez bon beat'em up parce qu'il n'y avait rien de sérieux à quoi le comparer. Mais après ça, quand on a vu qu'il était possible de faire bien mieux et surtout bien plus intéressant, il a pris un méchant coup de vieux. Allez, j'me sauve, j'dois rediscuter mon contrat avec Capcom. Ils m'avaient promis un come back et ils m'ont collé sur portable ! Faut pas m'prendre pour une poire !!!"

(Haggar s'énerve, renverse la table d'interview écrasant sanjuro par inadvertance, brise la fenêtre avec son poing et saute en bas de l'immeuble)

le 2 janvier 2002
Interview et test réalisés au péril de sa vie par sanjuro




© Photos issues de l'album de famille d'Haggar


Jeu testé en version européenne
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