NES | Super Nintendo | Master System | Mega Drive | PC Engine | Neo Geo |
Super Nintendo Développeur: Sculptured Software Editeur: Acclaim
Genre: Action Joueurs: 1P Dates de sortie
09.1992 USA
26.02.1993 Japon 199? Europe
très dur Difficulté:
70%Graphismes 81%Animation 62%Son 68%Jouabilité 61%Durée de vie 59%59%
|
Rendez-vous compte, douze ans déjà que les Simpsons nous font rire (et des fois pas) sur le petit écran, et presque autant qu'ils nous font jouer. Les Simpsons ont voyagé sur la plupart des générations de consoles: Bart vs The Space Mutants sur 8 bits, The Simpsons Wrestling sur Playstation, Road Rage sur 128 bits et, entre autres, ce Bart's Nightmare sur 16 bits. Des jeux toujours originaux mais souvent mal aimés, et pour cause. Des photos d'écran de Bart's Nightmare dans un magazine suffisent à séduire, mais en vérité, il se révèle extrêmement décevant à jouer. A première vue, il a tout ce qu'il faut: d'assez beaux graphismes fidèles au dessin animé, de l'originalité et de la diversité. Alors qu'il rédige un devoir, Bart pique du nez et tombe dans les bras de Morphée. Il s'endort si vous préférez. Les pages de son devoir sont emportées par un coup de vent; un vent quelque peu magique puisque les pages sont éparpillées dans les rêves de Bart. Dans son rêve, et donc dans le jeu, Bart marche dans une rue sans fin à la recherche des pages errantes. Quand il en repère une, il doit sauter dessus. Il se retrouve alors face à deux portes, il en choisit une et le voici dans un autre rêve créé par son imagination débridée. 8 pages doivent être récupérées dans 6 rêves, certains comprenant deux pages. La rue principale où le fils Simpsons doit localiser les pages est pleine de dangers: des boîtes aux lettres qui traversent la chaussée, dse ballons de basket fous, la tête de la statue de Jebediah Springfield qui roule, des fées Lisa qui changent Bart en crapaud, Otto au volant du bus de l'école, des saxophones aux sonorités malveillantes, des voyous qui écartent du droit chemin. Les aides sont peu nombreuses, juste le proviseur Skinner et une gentille mamie. En se faisant toucher, Bart perd des "Zzzz.." qui représentent son sommeil; se réveiller est synonyme d'échec. Il peut toutefois récupérer des "z" en les touchant d'une bulle de chewing gum. Les rêves qui gardent chaque page sont durs mais la rue principale l'est aussi, et il faut y revenir entre chaque rêve. Puisque les pages volettent dans la rue et que chaque page contient deux portes, il n'y a pas d'ordre pour traverser les rêves. C'est le hasard qui prévaut quoique la couleur de chaque porte indique de quel rêve il s'agit. BARTMAN ITCHY AND SCRATCHY LES VIRUS INDIANA BART BARTZILLA Après avoir essayé chacun de ces rêves et largement échoué à tous, on a tôt fait de mesurer la difficulté énorme du jeu. Pas de continu, des vies très limitées, des épreuves trop dures, obtenir une feuille relève de l'exploit, finir le jeu est impossible. La fin, qui montre juste l'image du game over mais avec des Simpsons heureux est d'autant plus insultante. Celui qui aurait passé des mois à tenter de finir le jeu pour voir ça aurait sûrement envie de se tirer une balle dans la tête. Son impitoyable difficulté n'est pas son seul défaut, la maniabilité donne également des soucis. Déjà, dans la rue principale, le déplacement est un peu lourd. Dans les rêves, cela varie sensiblement. Bartman répond bien alors qu'on s'embrouille avec les 6 attaques directionnelles de Bartzilla. Mais le vrai hic concerne le test de collision qui est loin d'être précis, surtout au niveau de l'esquive. Sauter pour éviter un projectile ne fonctionne pas. L'ambiance qui se dégage du jeu est plutôt bonne, elle passe toutefois mieux dans les quelques screenshots que manette en main. Les graphismes sont assez proches du dessin animé notamment grâce à des couleurs vives et de gros sprites. Mais il y a aussi des lacunes, parfois les sprites sont trop petits ou mal finis et des décors souffrent de répétitivité. La musique et les bruitages ne sont pas terribles non plus malgré quelques voix digitalisées. Le plus agréable, ce sont finalement toutes les références à la série, les personnages comme les éléments empruntés à de nombreux épisodes. Pour profiter d'eux, il n'est pas nécessaire de finir le jeu. Après tout, on peut essayer tous les niveaux sans avoir à les terminer et la fin ne donne ni niveau caché, ni récompense particulière. Quel intérêt de s'arracher les cheveux pour finir un jeu dont on peut voir l'essentiel sans trop se fatiguer ? Ceux qui passeront outre cette recommandation en seront pour leur frais. Le cauchemar de Bart, c'est aussi le nôtre. le 13 février 2004 par sanjuro Jeu testé en version européenne
|
Boîte du jeu Version américaine Photos choisies Cliquer pour agrandir Toutes les photos Taille normale 256x224 Panorama Tout sur une page |