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Master System Développeur: Sega Editeur: Sega
Genre: Shoot'em up Joueurs: 1P Dates de sortie
03.1991 Europe
bonne Difficulté:
88%Graphismes 80%Animation 80%Son 84%Jouabilité 79%Durée de vie 68%68%
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1UP vous déconseille cependant vivement de jouer à la Master System dans votre bain si vous ne voulez pas effectuer une sortie éclaire comme Claude François. A la rigueur, prenez la Game Gear et le Master Gear Converter pour pouvoir goûter aux joies de Submarine Attack immergé dans l'élément de circonstance. Avec ses 6 niveaux et sa difficulté bien dosée, vous devriez même pouvoir le finir avant de sortir du bain les fesses molles striées de rides. Submarine Attack est l'un de ces jeux de la période purement européenne de la Master System. Une période qui commença entre le moment où la console tira sa révérence au Japon et avant qu'elle n'en fit de même aux Etats-Unis, vers 1990. La plupart de ces jeux suivent un schéma identique: graphisme de qualité supérieure, durée assez courte et surtout une présentation sobre qui s'en tient au minimum, sans menu, sans cinématique, avec peu ou pas de bonus. Cela sent à plein nez le produit en série, mais ce n'est pas forcément mauvais non plus ! Tous ces titres auraient pu facilement passer pour des conversions de jeux d'arcade, ils en avaient tout à fait l'esprit. Ici, c'est à un shoot'em up en sous-marin que nous avons affaire, rejeton discret du genre aux mille mamelles. Les deux boutons permettent de tirer une torpille, qui file droit devant, et un missile à courte portée, qui est éjecté par le haut comme sous l'action d'une catapulte. "Ooh, c'est trop compliqué !" se plaint déjà le joueur moderne, habitué à secouer sa manette Wii comme un milkshake. Ne vous en faites pas, maintenir le pouce enfoncé de toute sa longueur sur ces deux bouton est tout ce qu'on vous demande, le tir automatique se charge du reste. Il y a quelques options à ramasser. ASH ! A pour Ammo, S pour Speed et H pour Health. Ce n'est pas folichon; on ne peut pas changer le tir, juste l'enrichir de quelques missiles; il évolue tout seul au début du niveau 6, se faisant laser en pénétrant dans le bastion des forces ennemies. Les niveaux sont haut en couleur mais ne tiennent pas leurs promesses du début. Suite aux deux premiers, on s'attend à de grandes choses, malheureusement le troisième niveau ressemble trop aux précédents, le quatrième est trop bleu, trop sombre, et la base futuriste qui sert de conclusion dans les deux derniers a des couleurs et une géométrie denses mais n'est pas, au fond, très belle, se terminant avec un boss qui aurait pu être impressionnant s'il n'avait pas été aussi mal dessiné ("LOL, c'est quoi ce truc ?"). Le clou du spectacle reste alors le boss du quatrième niveau dans les ruines antiques, une sorte de magnifique Poséidon vert. Une bonne moitié du graphisme est tout de même d'une qualité séduisante. Comme on vous le disait dans le test de Phantasy Star: voici ce que la Master System a vraiment dans le ventre ! Dommage que l'animation du décor soit elle inexistante. Seules des petites bulles viennent apporter du relief à l'ensemble mais elles sont traitées comme des ennemis. Les tirs aussi peuvent être détruits à coups de missiles et ceci nous amène à l'un des meilleurs aspects du jeu, son fairplay. Quand bien même les continus font défaut, la difficulté est équilibrée et l'appareil du joueur n'est pas maltraité. Il y a des recharges d'énergie, des vies supplémentaires sous forme de pieuvres, et on reprend exactement là où on meurt. Les seuls agacements venant de la jouabilité sont la lenteur initiale du sous-marin et les options qui tombent comme des masses hors de l'écran, à croire qu'elles préfèrent se suicider plutôt que de devenir votre possession. Il y a aussi la curieuse façon dont le sous-marin rend sa dernière bulle, avec un délai plutôt qu'immédiatement après avoir reçu le coup de grâce. La musique est assez agréable avec des bruitages conventionnels, deux surtout, vos tirs yoyotant et le froufrou des explosions. Enfin, un scrolling vertical permet d'étirer le champ de l'image. Il résiste quand on le pousse d'un bout à l'autre; les plus optimistes y verront une forme de réalisme, les autres un bug. Submarine Attack est un petit jeu, comme ce test, vite emballé ! A moins de partir en digressions sur la vie, l'amour du shmup et les vaches de mer, comme dans les pages previews de certains canards, il n'y a pas grand chose à dire. Si tout cela est assez moyen mais jamais mauvais, la principale déception vient surtout du manque de volonté des auteurs, car ils avaient la capacité de nous impressionner comme en témoignent ces passages entre les coraux multicolores et dans les cavernes sous-marines. Vu l'échelle réduite de distribution, on ne peut pas vraiment blâmer Sega pour le manque d'efforts. C'est déjà bien d'avoir pris le temps de le sortir et des graphistes auront au moins pu s'y faire la main. le 24 avril 2009 par sanjuro Jeu testé en version européenne
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