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PC Engine Développeur: Video System Editeur: Video System
Genre: Shoot'em up Joueurs: 1P Dates de sortie
19.10.1990 Japon
12.1990 France
atroce Difficulté:
86%Graphismes 90%Animation 72%Son 84%Jouabilité 67%Durée de vie 60%60%
A l'écran titre, certaines combinaisons de boutons vous permettent d'activer des modes dont le nom s'affiche en haut de l'écran. Certains codes sont cumulables s'ils sont exécutés avant la démo. En voici la liste:
credit06: 6 credits. Maintenez enfoncé Select et appuyez: 1 fois sur I 2 fois sur II 3 fois sur I 4 fois sur II usagi 5: 5 vies. Maintenez enfoncé Select et appuyez: 5 fois sur I 1 fois sur II 5 fois sur I 1 fois sur II 5 fois sur I 1 fois sur II. shield 4: 4 carrés d'énergie. Maintenez enfoncé Select et appuyez: 4 fois sur I 3 fois sur II 2 fois sur I 1 fois sur II shield 5: 5 carrés d'énergie. Maintenez enfoncé Select et appuyez: 9 fois sur I 8 fois sur II 7 fois sur I 6 fois sur II 5 fois sur I 4 fois sur II 3 fois sur I 2 fois sur II 1 fois sur I expert: Mode expert. Maintenez enfoncé Select et appuyez: 2 fois sur I 2 fois sur II yellow: Noeud jaune. Maintenez enfoncé Select et appuyez: 3 fois sur I 3 fois sur II 3 fois sur I 3 fois sur II green: Noeud vert (double tir arrière). Maintenez enfoncé Select et appuyez: 3 fois sur I 3 fois sur II 4 fois sur I 4 fois sur II blue: Noeud bleu (triple tir). Maintenez enfoncé Select et appuyez: 4 fois sur I 4 fois sur II 4 fois sur I 4 fois sur II white: Noeud blanc (tir de destruction instantanée). Maintenez enfoncé Select et appuyez: 4 fois sur II 6 fois sur I 4 fois sur II 6 fois sur I 4 fois sur II 6 fois sur I 4 fois sur II 6 fois sur I |
Comme tous les enfants, quand vous étiez de cet âge, vous souhaitiez avoir un petit animal à fourrure, un hamster ou un lapin que vous dorloteriez. C'est mignon et timide et peu encombrant, idéal quand on ne peut pas avoir de chien ou de chat. Alors, lorsque votre maman a fait la surprise de vous offrir un lapin albinos, vous étiez aux anges. Vous vous rappelez bien votre premier contact avec lui, quand il s'était envolé et avait commencé à tirer des missiles dans la maison. Vous ne saviez pas que les lapins pouvaient faire ça, mais après tout, vous n'en aviez jamais vu ! C'était peut-être un original. D'ailleurs, il ne crottait jamais et mangeait uniquement des carottes en boîtes de conserve. Il n'y avait pas besoin de les lui ouvrir, il les défonçait lui-même ! Mais il avait malheureusement fallu vous en séparer après quelques mois, quand la facture des plâtriers était devenue trop salée et que la maison était sur le point de s'effondrer. Vous ne saviez pas que les lapins pouvaient revenir aussi chers ! Parfois, vous songez à ce brave Rabio Lepus (vous l'aviez baptisé Pupuce, mais il s'était renommé comme ça, et vous avec: Humain Numéro 3). Où qu'il soit, dans une prairie verdoyante ou dans une station spatiale extra-terrestre à des trillions d'années lumières, vous êtes sûr qu'il est heureux maintenant. La dernière fois, vous avez montré sa photo à votre copine. Elle a dit qu'il ressemblait à un robot ! Quelle idée ! Peut-être est-ce parce qu'il posait près de votre PC Engine. Il y a vingt ans, Rabio Lepus Special jouissait d'une assez bonne réputation. Simplification pour la PC Engine d'un jeu d'arcade du même nom (sans le "Special" évidemment, repris à Atomic Robo Kid), c'était un shoot'em up assez joli qui était immédiatement identifié grâce à son lapin vedette, vaisseau spatial unique en son genre. Son designer et chef de projet, Shin Nakamura, étant connu des érudits des jeux de tir pour avoir créé plus tard la séries des Aero Fighters. Mais de l'eau a coulé sous les ponts depuis, et si le pelage du lapin est toujous aussi blanc, ce n'est plus tant le graphisme qu'on remarque que la difficulté et la façon dont elle reste en travers de la gorge comme une carotte. Le but est de délivrer une famille royale déguisée en lapins . Ce genre de choses, ça ne s'explique pas. On doit traverser six niveaux pour retrouver chacun d'eux, mais une mauvaise surprise nous attend, qui trouve écho dans un des autres jeux que nous testons cette semaine, Danan. Quatre des six niveaux se jouent normalement mais les deux derniers ne sont que des combats de boss ! Ca ne nous plaît pas du tout, surtout qu'à partir de ce point, plus aucune recharge, de vies ou de missiles, n'est fournie. Pour aggraver l'injure, seuls deux des boss sont originaux et tous les autres (il doit bien en avoir une dizaine) sont des versions remaniées d'adversaires précédents. On n'a toutefois pas besoin d'atteindre cette étape pour que le jeu tombe en disgrâce. La difficulté des quatre premiers niveaux plafonne tout du long avec des vaisseaux et des tirs vifs comme des éclairs, si bien que notre lièvre semble devenir tortue. Pourtant, ses mouvements sont rapides et il a de quoi se défendre, son propre tir est soutenu, il sait marcher sur le sol, il donne automatiquement des coups de poing quand quelqu'un ou quelque chose se tient trop près de lui et il peut emmagasiner des missiles. Ceux-ci sont tellement utiles qu'il est impossible de passer un niveau sans s'en servir, ils permettent de se tirer d'embarras dès qu'un peu trop de monde est présent à l'écran et de survivre quand l'action perd la tête. Car s'il est encore possible de passer les deux premiers niveaux, cela se complique plus loin et en particulier au quatrième, quand Rabio Lepus Special prend soudain des allures de manic shooter avec des pastilles vaporisées par les ennemis comme de la mort aux rats. Dans un manic shooter, généralement, il n'y a que le centre du vaisseau qui soit vulnérable; ici ce n'est pas le cas et le sprite assez large devient encombrant à manier, le malheureux lapin ne tardant pas à servir de civet aux monstres affamés. Au registre des agacements qui enveniment encore un peu plus la difficulté, il y a les bonus, enfermés dans des cylindres qu'il faut détruire et dont le contenu a tendance à s'éjecter dans des endroits inaccessibles. Le design visuel n'est pas parfait mais il est s'en sans doute celui qui s'en tire le mieux, il y a du détail, de la clarté et de gros sprites, qui donnent quand même l'impression que la résolution moyenne de la console ne suffit pas. Les décors de fond auraient profité de quelques coups de pinceaux supplémentaires, surtout que le level design excelle dans la platitude. On note aussi que les programmeurs font un usage intensif du vieux truc d'animation qui consiste à changer très rapidement les couleurs d'un objet pour créer un flash, tous les tirs y ont droit et ce n'est pas joli à voir à l'excès. L'animation a toutefois l'avantage d'être une fluidité exemplaire, PC Engine oblige. Le lapin est mignon, comme tous les lapins; on peut même lui glisser un noeud jaune à l'oreille pour accroître la cadence du tir. Il bouge vite, se bat bien, il produit au fond un effet identique au dragon de Saint Dragon: c'est un personnage cool dans un jeu qui ne l'est pas. Sauf que Rabio Lepus est mieux réalisé, rien que ses boss, le fantôme, la tête de pierre et le dernier, le gardien à la hache, sont plus beaux, mais il est aussi d'une difficulté qui le rendra inintéressant pour la majorité des joueurs, ceux qui ne ne sont pas toujours à la recherche d'un jeu plus dur pour tester leurs limites. Il correspond à un certain type de shoot'em ups de la PC Engine, qui à première vue possèdent quelque chose d'attrayant, mais ne sont en fait que des shmups horizontaux assez quelconques, d'une demi-douzaine de niveaux, avec parfois un vice caché, comme ici la difficulté, et vous laissent insatisfait quand ce n'est pas amer. Bref, Rabio Lepus n'est pas si spécial que le titre le prétend. le 2 octobre 2009 par sanjuro Jeu testé en version japonaise
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