NES | Super Nintendo | Master System | Mega Drive | PC Engine | Neo Geo |
PC Engine Développeur: Hudson Soft Editeur: Hudson Soft
Genre: Action boom-boom Joueurs: 1-5P Dates de sortie
07.12.1990 Japon
1991 USA
facile Difficulté:
88%Graphismes 90%Animation 90%Son 94%Jouabilité 82%Durée de vie 85%85%
menu secret:
Faites un high-score de trois cent points (1-1: deux ennemis, mourez, un enemi, mourez), revenez à l'écran titre, regardez la démo. Alors que l'écran titre réapparaît, maintenez enfoncés Bas, I, II et Select. Sans relâcher, appuyez deux fois sur Run pour passer l'intro et vous accéderez à un menu d'options pour choisir niveaux et équipement. sound test:Entrez le mot de passe BOMSOUND, ce qui n'aura aucun effet, puis entrez un vrai mot de passe pour avoir alors accès au sound test. puissance maximale:Pour commencer au niveau 1-1 avec la longueur maximum d'explosion: MOAAVMSU mots de passe:
1-1: RXYRNEKA |
NEC Service Client International. Bonjour, comme puis-je vous aider ? Après avoir raccroché et en attendant l'arrivée prochaine de mon multitap, autant en effet commencer par le mode un joueur qui est tout de même, quoiqu'on en dise, le mode principal. L'écran titre de Bomberman est plus chargé qu'on pourrait le deviner avec cinq choix: Game Start, c'est notre mode solo, Battle, qu'on ne présente plus, Battle suivi d'une icône représentant deux consoles reliées, celui-ci c'est pour la PC Engine GT, la console portable de NEC qui n'est rien d'autre qu'une PC Engine qui tient entre les mains. Elle ne fait pas partie des consoles traitées sur le site, même si sa ludothèque est exactement la même que la PC Engine, alors nous n'évoquerons pas ce mode de jeu particulier. Enfin viennent un menu Password pour les mots de passe et un mystérieux menu Load. Sauvegarder une partie sur PC Engine était en effet assez particulier puisque, à cause du format si compressé des HuCards, il n'était pas possible d'y intégrer des composants électroniques additionels. Alors, à la place, il fallait utiliser soit la mémoire volatile du CD-Rom2 si on en possédait un, soit acheter un périphérique de sauvegarde, les backup booster de NEC ou le Ten no Koe 2 (天の声2) d'Hudson, ce dernier s'emboîtant au dos de la console. Pour ne pas pénaliser les joueurs qui n'étaient pas prêts à investir dans de tels accessoires, Hudson avait tout de même choisi de doter son jeu de mots de passe. Grand bien leur fasse ! Une brève intro résume l'objectif du mode normal: sauver la fille de l'inventeur kidnappée par le Bomberman noir. On aurait tendance à l'oublier, peut-être à cause de leur tunique de cosmonaute, mais les Bombermen sont des robots, comme Mega Man, à laquelle cette intro fait d'ailleurs penser. Le vilain rebelle se cache au sommet d'un château, séparé de Bomberman par une forêt, une rivière et d'autres environnements que notre petit bonhomme courageux devra traverser. En termes de jeu, cela ne fait pas une différence énorme, les décors changent mais tout, fondamentalement, se ressemble. Chaque niveau se découpe en huit tableaux, le dernier étant à chaque fois occupé par un boss pas toujours inédit. Au début les tableaux tiennent sur un écran, par la suite certains s'étirent dans le sens de la longueur, d'autres dans celui de la largeur, sans que leur composition ne varie: des blocs indestructibles également répartis, entourés de blocs et d'ennemis distribués aléatoirement que vous pouvez pulvériser avec vos indispensables bombes. Lorsque tous les ennemis ont été anéantis, la sortie, cachée, est activée, vous permettant d'accéder au tableau suivant. Et cela se répète sur huit terrains au long de soixante-quatre tableaux, sans jamais s'écarter d'une pouce de ce procédé. Bien sûr, il y a les bonus, toujours au nombre d'un par niveau. Outre les 1up et les rares gilets d'invincibilité permettant de nager dans le feu de ses explosions, on ramasse essentiellement des objets pour allonger la longueur des flammes, déposer plus de bombes, et réaliser ainsi de superbes enchaînements en quadrillage; d'autres encore servent à traverser des blocs ou télécommander la détonation. Sans ces deux derniers, il faut faire attention de ne pas se faire prendre par le bref retardement qui précède l'explosiondeux contractions et boom!ni de se retrouver enfermé dans un inextricable carré de terrain derrière sa propre bombe. Les monstres quant à eux ne sont pas particulièrement agressifs à part deux types, ayant la forme la plus ronde, qui vous poursuivent avec insistance. Certains peuvent aussi voler au-dessus des blocs, mais c'est une faible menace. Contrairement à ce que disait la standardiste, c'est loin d'être un mode fascinant. Pourtant, c'est bel et bien la formule de tous les jeux Bomberman sur consoles 8 et 16 bit. Il y a eu bien entendu des changements, des variantes plus ou moins ambitieuses, mais Hudson ne s'est jamais donné la peine de repenser complètement son mode principal avant d'y être obligé, dans Bomberman 64, par l'apparition de la 3D et de jeux plus complexes. Et il faut bien l'avouer, dès la toute première fois, dès le contact initial avec l'univers de Bomberman quelle que fut la console, c'était déjà un mode qui devenait vite ennuyeux, n'essayant pas de se renouveler une seule fois au cours de tous ses niveaux.
Ding dong ! Tiens, voilà le facteur avec un colis du Japon. C'est le multitap et l'heure de parler du mode multijoueurs. En théorie, ce mode, c'est une toute autre histoire. Des joueurs en gardent de merveilleux souvenirs, d'autres sans doute de moins inoubliables, ce qu'on se rappelle surtout c'est à quel point les magazines de l'époque s'enthousiasmaient pour lui, nous citant comment il avait bouleversé la vie de leur rédaction, créant par la même le phénomène Bomberman. C'est dans cette version PC Engine que le Battle Mode est d'abord apparu. Jusqu'ici, il n'y avait eu qu'une seule version console, sur Famicom, qui n'était pas sortie en Europe. Elle fut suivie d'un second épisode reprenant certains éléments de la version PC Engine, dont son Battle Mode, qui fut distribué lui chez nous, tout comme l'épisode Game Boy, sous le nom de Dynablaster. Voilà pour l'histoire, qui nous permet de resituer cette version PC Engine et de mieux comprendre la nouveauté que représentait le mode Battle. Et quand on voit le mode en question, on se dit qu'il en fallait moins aux joueurs d'alors pour s'amuser ou que son potentiel a été exagéré ! L'action se déroule dans une arène unique, grise, verte et plate, reprenant le design des niveaux de la version originale, et, comme son nom l'indique, il faut livrer bataille. Le dernier debout, celui qui aura survécu aux explosions des bombes de ses camarades dans les 4 minutes 30 imparties, sera déclaré vainqueur. Pour pimenter un peu les choses, il existe un mode alternatif avec les fameux crânes malus. Ceux-ci vous font aller trop vite, vous empêchent de poser des bombes, ou, au contraire, vous les font larguer automatiquement ! C'est amusant, mais à condition d'être nombreux pour donner au Battle Mode la dimension nécessaire. A deux, ce n'est pas assez, l'ennui arrive vite. A trois, c'est distrayant pour un moment. A quatre, on s'approche d'un plaisir plus varié. Mais ce n'est vraiment qu'à cinq que cela prend toute sa valeur, encore aujourd'hui, car rares finalement sont les jeux à offrir à plus de quatre joueurs l'opportunité de s'affronter en même temps. C'est aussi ce qui rendait la fameuse version Saturn avec ces dix joueurs sur un écran si amusante. Plus on est de fous, plus on rit ! Seulement, réunir autant de joueurs en même temps, surtout à treize ou quinze ans quand on habite chez ses parents, n'est pas simple. Cela a plus de chances de se produire une fois adulte, si l'on organise des soirées, ou si l'on joue au sein d'une rédaction. Et c'est peut-être à ça que Bomberman doit un succès critique initial impressionnant, attisé par le bouche à oreille de ces rédactions exultantes. Car finalement, ni le mode un joueur, ni celui à plusieurs ne sont exceptionnels en tant que tels. Mais le multijoueurs, avec sa simplicité enfantine et ses parties sans fioritures, qui s'enchaînent vite, a l'avantage d'être taillé pour un type de communauté sociale nombreuse et pressée qui correspond parfaitement à celui des rédactions, mais en revanche beaucoup moins au foyer d'enfants ou de jeunes ados. Cette version PC Engine est quand même la meilleure incarnation du jeu original, c'est à dire supérieure à celles sur consoles Nintendo. D'un point de vue technique, tout y est juste: le graphisme, mignon et clair, aux couleurs chatoyantes, l'animation, dépourvue de bugs, la maniabilité, un des points forts de la série, d'une précision d'horloger suisse, et le son, avec des remixes très agréables des morceaux originaux qui font honneur au processeur son de la console, souvent pauvrement utilisé ailleurs. Tout cela lui permet de décrocher une note de 85% qu'il aurait eu du mal à atteindre par la seule force de son principe. Après, l'extrême simplicité de Bomberman, comme celle d'autres jeux Hudson Soft, séduit ou agace. C'est à vous de décider à quel camp vous appartenez. le 1er août 2008 par sanjuro Jeu testé en version japonaise
|
Boîte du jeu Version japonaise Photos choisies Cliquer pour agrandir Toutes les photos Taille normale 256x224
01 |
02 |
03 |
04 |
05
Panorama06 | 07 | 08 | 09 | 10 11 | 12 | 13 | 14 | 15 16 | 17 | 18 | 19 | 20 21 | 22 | 23 | 24 | 25 26 | 27 | 28 | 29 | 30 Tout sur une page |