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NES Développeur: Capcom Editeur: Capcom
Genre: Action Joueurs: 1P Dates de sortie
17.12.1987 Japon
12.1987 USA 1989 Europe 13.12.1989 Suède
très dur Difficulté:
82%Graphismes 89%Animation 95%Son 93%Jouabilité 90%Durée de vie 94%94%
Boss faciles:
Pour battre les boss facilement, utiliser l'arme adéquate et au moment où le tir entre en contact, pressez Select pour faire la pause. En appuyant plusieurs fois, vous infligerez des dommages à répétition. |
Capcom est l'un des rares éditeurs qui peut se targuer d'avoir imposé sa mascotte aux côtés de celles de Nintendo et Sega. Qui, en effet, oserait remettre en question la place occupée par le petit robot bleu dans l'univers des jeux vidéo ? Cela fait 15 ans que Megaman se bat inlassablement contre ses congénères dans une quantité vertigineuse de titres couvrant la plupart des consoles majeures (NES, Super Nintendo, Game Boy, Playstation...). Son look a subi d'incessants changements alors que ses jeux ont longtemps gardé une frappante similitude avant de passer dernièrement à la 3D et au RPG. Un tournant dans sa carrière on ne peut plus propice pour revenir là où tout a commencé. Megaman, c'est Astro le petit robot, Astro Boy, le manga ultra-populaire de Osamu Tezuka. Bien sûr, c'est tout à fait officieux, aucun lien de parenté n'unit les deux personnages mais ces deux enfants-robots ont trop en commun pour ne pas reconnaître que Capcom a puisé son inspiration chez le Maître. Lorsqu'en 1987, Capcom USA sort sa première aventure sur NES, la firme est confrontée à un problème d'envergure: le nom du héros ne convient pas. Rockman devient donc Megaman et dès lors c'est sous ce nom qu'il sera connu en Occident. La seule différence que cela entraîne entre la version américaine et japonaise du jeu est l'écran titre, entièrement modifié comme vous pouvez en juger sur cette image. Avec son bras devenant canon comme le célèbre Cobra, Megaman est un petit dur qui se lance dans une longue et difficile aventure. Sa première tâche est de défaire 6 adversaires qui lui ressemblent un peu dans des niveaux où l'élément qu'ils représentent est plus ou moins omniprésent. Cutman, Gutsman, Iceman, Bombman, Fireman et Elecman, chacun possède une arme de prédilection qui viendra enrichir l'arsenal de Megaman une fois battu. A un moment donné, il aura aussi la possibilité d'acquérir un outil bien utile pour construire des plates-formes temporaires. Une fois débarrassé de tous ces Trucmen, c'est à THE man que le Megaboy devra régler son compte: le Dr. Wily, son (futur) éternel ennemi. L'ancien assistant du Dr. Wright, le concepteur de tous les robots, s'est rebellé et les a reprogrammés à son service. Le savant fou loge désormais dans un très long niveau découpé en 4 parties chacune se finissant par un boss. La cerise sur le gâteau, c'est qu'avant de rencontrer son ultime adversaire, Megaman devra se battre à nouveau contre tous les Trucmen. Dès ce premier épisode, tout le système Megaman était installé, une structure de jeu bien précise reprise dans la quasi-totalité des jeux suivants: 6 ou 8 adversaires et leurs niveaux thématiques, leurs armes devenant celles de Megaman, le dernier long niveau et ses boss, re-combat contre tous les premiers boss, la confrontation avec Dr. Wily (ou Sigma !). Et puis, bien entendu, il y a les bonus (les têtes de Megaman 1-up !) et ce style graphique bien particulier avec tous ces robots ennemis pas effrayants pour un sous, mixture de jouet mécanique et de manga. Le seul élément qui n'est pas encore présent, et pas des moindres, ce sont les mots de passe. La difficulté s'en ressent puisqu'il faut finir le jeu sans éteindre la console. Beaucoup pensent que ce Megaman n'est pas le meilleur justement à cause de cette trop grande difficulté. Des niveaux demandent de nombreux essais avant d'en venir à bout. Des astuces permettent quand même de passer au travers des embûches les plus ardues comme le premier boss du niveau du Dr. Wily, le cyclope ovoïde jaune. En tirant et en activant la pause à répétition, les dommages sont répétés. Un truc déloyal mais nécessaire contre un ennemi aussi fort. Un point sur lequel Megaman numéro 1 s'en sort plus qu'honorablement, c'est la musique: elle est géniale ! "Génial", l'adjectif abusif par excellence, mais quel autre serait mieux approprié pour définir ses mélodies courtes tellement entraînantes et bien écrites. Si aucune ne vous convient, c'est que vous devez être allergique à la musique en général. Ecoutez celle de Bombman par exemple, un délice, c'est enlevé, ou celle de Fireman qui mélange plusieurs styles dont un bref morceau évoquant du clavecin. Le mieux dans cette affaire, c'est que la qualité des musiques ne concerne pas juste les deux exemples ci-dessus mais la grande majorité, au moins tous les Trucmen. S'appeler Megaman quand vous êtes un p'tit gars bleu qui couine quand il saute, c'est un départ difficile dans la vie. Mais il ne faut pas se laisser abuser par les apparences car Megaman, tout rikiki qu'il soit, est vraiment un sacré bonhomme et un grand jeu. Il est important de se replacer dans le contexte (c'est le tout premier Megaman) et de se dire que tout ce qui fait que Megaman séduit des joueurs depuis des années est parti de là. Ce qui par la suite lui a été reproché, le manque d'originalité, est alors ici son plus grand atout: de l'originalité à revendre et de quoi entretenir de nombreuses suites... Seul défaut, pas forcément conséquent, une difficulté élevée que l'absence de sauvegarde amplifie. Ce n'est pas le genre de jeu qu'on finit régulièrement, mais le finir au moins une fois est possible, et cela procure une grande satisfaction. le 25 octobre 2004 par sanjuro Jeu testé en version française
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