NES | Super Nintendo | Master System | Mega Drive | PC Engine | Neo Geo |
Suppléments: | Les Mots de Passe |
NES Développeur: Taito Editeur: Taito
Genre: Action / Réflexion Joueurs: 1-2P Dates de sortie
30.10.1987 Japon
11.1988 USA 1990 Europe 26.10.1990 Suède
indécise Difficulté:
62%Graphismes 75%Animation 72%Son 86%Jouabilité 75%Durée de vie 71%71%
Prendre des vies:
Lorsque l'un des joueurs n'a plus de vies, il peut en emprunter à l'autre joueur en mettant le jeu en pause sur l'une ou l'autre manette et en appuyant sur Select. Cette méthode permet également de faire venir le second joueur en mode 1 joueur. Sound test:Il s'obtient en finissant le mode Super Bubble Bobble avec un second joueur (même si celui-ci n'apparaît qu'au dernier tableau). |
Deux dragons joufflus, éternels bébés, dorment dans la plaine. Puisque japonais, quand ils dorment ils font des bulles. Et dans ces bulles, ils font des rêves de bulles, que eux, Bub et Bob (Babby et Bobby dans le jeu), les petits dragons, expirent de leur bouche comme d'autres de leurs congénères crachent du feu. Ils emprisonnent dedans tout plein de vilains monstres qui leur cherchent des noises dans un cadre coloré, où des friandises et des objets amusants apparaissent comme ça sans raison et rendent Bub et Bob tout contents. Et quand ils éclatent les bulles où sont enfermés tous ces drôles de bonhommes pas sympa, ceux-ci sont devenus des fruits délicieux qu'ils avalent en une bouchée. Les cadres se succèdent toujours et encore en ce qu'il convient d'appeler des niveaux, Bub et Bob adorent ça, et ils partagent leur joyeux rêve avec tous leurs amis les joueurs. L'histoire officielle est plus terre à terre. Deux copains des brontosaures (sic) Bub et Bob ont été kidnappés par le baron Von Bubbla qui a envoyé plein de monstres affamés et de mauvaise humeur mettre le souc dans la forêt. Dans la notice américaine, les deux brontosaures parlent d'ailleurs en argot américain (re-sic). Enfin, peu importe les prémices, ils ne changent rien au jeu. Un jeu au principe tout simple qui tient dans un écran. Dessinez un contour et les bases d'un intérieur avec des couleurs fluos ou pastel, mettez-y deux dragon-brontosaures qui sautent et font des bulles, ajoutez-y des monstres rikiki et bullophobes, plein de fruits bonus et d'objets aux propriétés bizarres qui apparaissent aléatoirement, multipliez tout ça par 113 (nombre de niveaux) et encore par deux pour les têtes dures (difficulté supplémentaire) et vous obtenez un truc bête comme chou qui fait pourtant figure de titre culte auprès de pas mal de joueurs qui n'ont semble-t-il qu'une connaissance superficielle des autres jeux vidéo. Grâce à ses continus infinis et ses mots de passe pour chaque niveau, le titre paraît si facile qu'on se demande où se trouve le défi. Le début est en effet d'une simplicité déconcertante et il faut aller quelques dizaines de niveaux plus loin, au moins à la moitié du jeu, pour voir poindre un semblant de difficulté. A l'inverse, sans les continus et avec 3 petites vies, Bubble Bobble serait un cauchemar et c'est certainement ce qu'il devait être en arcade pour ceux qui avaient l'audace d'y glisser leurs pièces de monnaie. Toujours est-il qu'à partir de ce point, et dans quelques rares niveaux avant, la difficulté soudain éclate comme une bulle avec des passages vraiment très durs. Même si tous exigent du doigté, on peut les séparer en deux catégories: ceux qui demandent une bonne stratégie et ceux qui reposent plus sur un coup de bol. Les seconds sont bien sûr détestables et à ce titre c'est le 99ème qui décroche la palme. A priori, il n'est pas difficile à terminer. Le problème c'est qu'il ne vous conduit pas là où il faut; en le finissant vous suivez le chemin vers la mauvaise fin. Pour accéder aux niveaux supplémentaires puis à la vraie fin, il faut ramasser la boule de cristal et passer la porte. Ces deux impératifs n'apparaissent que quelques brèves secondes et sont très mal placés. De surcroît le niveau est construit de façon tordue et les ennemis sont là exactement où il ne faut pas. Bubble Bobble, c'est un mélange de niveaux ridiculement faciles et atrocement durs avec une poignée de niveaux intéressants. Quant au boss, eh bien, comme on s'y attend, il tombe dans l'une des deux premières catégories, à savoir "atrocement dur". Il faut se démener pour récupérer une fiole puis l'harceler d'éclairs. Bien sûr, il y aura toujours des personnes acharnées pour le finir mais ça n'enlève rien au fait que la difficulté est mal dosée. Sans parler d'inepties comme de devoir finir le jeu avec le second joueur. Bubble Bobble n'a pas non plus d'arguments techniques frappants. Les graphismes sont assez mignons mais ça s'arrête là. Les deux dragonosaures Bub et Bob et les monstres en général sont sympathiques. Pour les décors en revanche, c'est le minimum syndical puisqu'ils consistent tout bêtement à appliquer partout un motif de 8x8 pixels sur fond noir. Heureusement, les motifs de chaque niveau semblent être uniques, même si ce n'est parfois qu'à une couleur près. Taito palie ce défaut par un affichage impressionnant, une large quantité de sprites se retrouvent simultanément à l'écran. Personnages + Bonus + Bulles = y a du monde dans la place ! Mais un défaut en cache un autre: cet affichage ne se fait pas sans peine et si heureusement le jeu ne ralentit pas, il clignote sévèrement au point de nuire à la jouabilité. Il arrive qu'on perde de vue un instant les ennemis et dans un titre comme celui-ci, ce n'est vraiment pas ce qu'il faut. La musique souffre quant à elle de son caractère répétitif; elle est mignonne elle aussi, on la retrouve même de nos jours dans les sonneries de téléphones portables, mais imaginez votre téléphone qui sonne sous votre nez pendant une heure et vous comprendrez votre douleur, ou plutôt celle du joueur. Les bruitages ne sont guère plus nombreux que les musiques mais sont tout de même réussis. Que ce soit au niveau du son ou des graphismes, l'atmosphère de Bubble Bobble est très bébé. Cette étiquette est collée à tort et à travers sur tous les jeux qui n'offrent pas assez de violence, mais là franchement, ce n'est pas volé. Comme ça, pour un non-initié, ça pourrait facilement passer pour un jeu qui s'adresse aux tout-petits. Mais que nenni, essayez un coup et vous verrez, la difficulté, c'est pan-pan cul-cul ! Digne représentant du genre "action-puzzle", grosso modo réflexes et réflexion, Bubble Bobble est aussi le créateur d'un style dans cette catégorie: son style, que définissent des graphismes simples et mignons, des personnages simples et mignons, des musiques simplettes et mignonettes, et des énigmes simples et vachement dures. Tous ces éléments dans une succession de tableaux et voilà, vous-y êtes, c'est le style Bubble Bobble. Ca ne casse pas des briques, mais n'allez pas dire ça aux fans prisonniers de leur bulle, ils vous traiteraient d'imbécile et d'illettré du jeu vidéo. Il est vrai que le jeu peut devenir très prenant par moments, mais d'autres l'ont fait mieux que lui. Sa difficulté en yo-yo saura toutefois séduire ceux qui aiment se fracturer les nerfs sur des situations vicieuses mais pastel. Celles que compte le jeu demandent du temps pour s'en remettre. le 6 décembre 2003 par sanjuro Contre-Test par un Lecteur Indigné
Ce test est scandaleux ! Je suis outré ! Monsieur, si l'on ne vous jette pas en prison au plus vite, je cesse de croire en la justice française. Comment osez-vous parler avec autant de frivolité et d'arrogance d'un jeu qui a marqué les esprits de générations entières, d'un jeu qui a fait des hommes des enfants que nous étions, d'un jeu que tous ont copié, même ceux sortis avant, sans jamais l'égaler ? Comment osez-vous parler ainsi de ce titre merveilleux et attribuer des notes misérables à ce que tout le monde considère comme le meilleur jeu vidéo jamais créé ? un lecteur indigné Jeu testé en version européenne
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